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Arnaud, directeur d’exploitation du Terminal Bolloré, m’avait proposé de me faire visiter le port…
C’est parti !
Protocolairement, direction la Capitainerie
Visite au sympathique Commandant du Port, Akim Bakari
(Une vidéo du Commandant Bakari est disponible en fin de récit)
Qui me fait visiter le centre névralgique
Tous les mouvements y sont enregistrés, le nom du bateau, sa longueur, son tirant d’eau…
Les navires en partance, ceux qui sont encore à quai et ceux prévus
Tous les jours a lieu une courte conférence avec les opérateurs pour les informer du positionnement des navires.
Puis, muni du badge adéquat, du gilet qui va bien et du casque réglementaire, je suis mon guide qui me montre le vrac. Par exemple le soufre.
Je vois les containers spécialisés à l’œuvre
Mais surtout… le coton ! Le port de Cotonou ne serait pas ce qu’il est sans le coton !!
Il est entreposé dans l’un des nombreux hangars
De plus près…
Le coton est tellement compressé que l’explosion d’une balle (coutures qui lâchent) peut blesser quelqu’un.
Nous croisons des remorques autonomes (elles peuvent décharger et décharger elles-mêmes leurs containers)
Puis c’est la noria des gros engins de manutention. C’est marqué dessus, ça te soulève quand même 45 tonnes !
Nous passons devant la centrale électrique qui alimente, notamment, les portiques
Impressionnant de voir toutes ces boîtes et le gigantisme des moyens de manutention…
Des containers hors dimensions
Le centre névralgique du terminal
Qui gère bien évidemment la place de stockage, mais aussi la future répartition sur le navire, en fonction de la destination mais aussi de l’affréteur et du poids !
Un casse-tête que l’informatique gère. Des caméras de surveillance permettent d’envoyer un employé vérifier sur place quand l’ordinateur signale une incohérence
Les caméras ne servent pas qu’à ça.
Je suis étonné de la rigueur et du professionnalisme qui contraste avec, par exemple, les élingueurs vus hier. Arnaud m’explique que c’est la préhistoire leur métier. Chaque remorque est aujourd’hui munie de « Twistlock » qui cadenasse le container chargé.
Je remercie vivement ce sympathique garçon de ses explications, toujours claires, et du temps qu’il a bien voulu me consacrer. Je suis vraiment impressionné.
Puis la journée a basculé dans la luxure…
Un certain Arnaud m’a invité à déjeuner chez lui. Il travaille depuis plus de trente ans en Afrique.
Nous avons pris l’apéritif dans la piscine. Une bouteille de Bordeaux à deux par 33° à l’ombre…
Et Arnaud a ensuite sorti un Saint Emilion Grand Cru 2010
La suite est un peu vague…
J’ai voulu rentrer à l’hôtel à pied.
Un Béninois m’a arrêté sur un trottoir
- Eh patron, tu vas bien ?
- J’ai beaucoup bu et j’ai la tête un peu gâtée (ça m’est venu tout seul, j’en rigole encore !)
J’étais presque comme ce jeune homme !
En prime un entretien téléphonique d’Arnaud parlant Africain. Un régal !
Journée qui comptera !
en découvrir plus sur le pays concerné : Afrique Bénin
11 Commentaires. En écrire un nouveau
beau reportage.pour la suite…et glou et glou et glou, vous êtes des noootres.
C’est vrai que j’avais chaud aux oreilles…
Château Simard, grand cru st Emilion bon glou glou!!!
Oui t’as raison ! Je suis en train de mener une vie de patachon ! Il faut que je reprenne la route au plus vite !
La suite, j’ai un peu honte…
C est la faute à Alain
J y suis pour rien
Il est vendéen
Comme moi
On va dire ça comme ça !!!
N’empêche que les bouteilles, elles ont bien été sorties de quelque part…
Superrr et joli reportage Alain.
Merci à Arnaud pour cette belle et complète visite.
Il ne manquait que moi pour l’after (vin) 🙂 🙂
Nous attendions que tu apportes d’autres bouteilles !
Arnaud,
ne me dit pas que tu es devenu polygame avec 20 chéries!!!!!!!!!!!!!!.
être star ne signifie pas avoir plusieurs Chéries ooooh 🙂
Tu sais qu’il en est bien capable !