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Eh oui, mine de rien, cela fait 100 récits aujourd’hui.
Alors j’ai sélectionné quelques photos prises tout au long de ces 100 jours en vous expliquant pourquoi j’y tenais.
Il faisait frisquet en ce 26 décembre. J’ai pique-niqué en face du « caillou ». Magique. Et puis le nom de Gibraltar, à lui seul… C’était le tout début, un peu seul, un peu perdu, un peu froid. Ce soir-là le « caillou » m’a réchauffé le cœur…
Cette photo, c’est le début du grand voyage. Je quitte l’Europe pour l’Afrique. Je me sens tout petit. Entre imaginer un tour du monde… et le faire ! Il fait froid mais je me force à rester sur le pont. Seul. J’ai beau avoir préparé un maximum, il y a tellement d’inconnues. Je suis partagé entre l’appréhension de l’Inconnu et l’excitation du même Inconnu. Le soleil se lève sur la baie d’Algesiras. C’est beau…
J’ai eu un moment d’émotion intense à Casablanca devant cette mosquée. Alors que ce genre d’édifice ne fait partie de mon quotidien… Qu’est-ce que c’est beau ! Eh les gars, faites des mosquées et arrêtez-vous là !
El Jadida, la citerne portugaise, impressionnant. Je tâtonne avec l’appareil photo.
Guelmin, Maroc, 31 décembre. Le blog commence à bien fonctionner et je me sens entouré de la chaleur de mes proches. J’ai rarement passé une aussi belle Saint Sylvestre.
Ah celle-là, jamais je ne l’oublierai ! Eclat de rire phénoménal !
Première femme musulmane à accepter d’être photographiée. Son naturel, sa grâce m’ont touché. Longue vie à toi, Fatimétou !
Je n’ai pas de mot pour ça. Pour moi c’est beau au superlatif absolu.
J’ai passé deux soirées sympas au bivouac de l’Africa Race. Et puis je trouve la photo plutôt réussie. Impressionné par les coulisses d’un rallye.
Lorsque la poussière du désert embrase les derniers rayons de soleil et transforme un banal coucher de soleil en un tableau improbable sur 180°… J’avais les larmes aux yeux à Chinguetti devant cette peinture aussi féérique qu’éphémère.
Une oasis dans le désert. Une vraie oasis, un vrai désert. Le thé à la menthe servi par les habitants. Le rêve devient réalité.
J’aime cette photo pour deux raisons : elle montre Abdou avec qui j’ai vécu des moments très forts (nous sommes toujours en relation) et puis j’avoue m’être bien senti dans ce costume traditionnel que j’ai, dans un 1er temps, porté pour faire plaisir à mon guide. Du coup j’en ai acheté un autre que j’étrennerai le 24 décembre 2020 en France !
Le désert, point final ! Les mots sont superflus.
Ce jour-là, j’ai rencontré un grand Monsieur, un très grand Monsieur : Doudou Sow. Nous restons en contact.
Tambacounda et une route inimaginable jusqu’au Mali. Une journée de loser qui m’a servi de leçon.
Kédougou Labé sans roue de secours et de nuit pendant 7 heures. 17 kilomètres heure de moyenne. Obligé de sortir malgré les pleins phares et les led pour voir où était la route. A minuit avec ma lampe frontale à pied sur un pont… coupé au milieu. Pas fier du tout !
Une journée de repos à Labé. Reposante ! Et puis j’ai appris à faire des photos panoramiques…
Soirée chez des pauvres gens (Forestiers de Pamelap en Guinée) qui n’ont pas grand-chose mais qui vous donnent tout. Lit infect, nourriture exécrable, moustiques à foison, décharge qui brûle c’est une infection, soirée extraordinaire tellement de chaleur humaine.
River beach number 2 près de Freetown. Sans commentaire. C’est beau, c’est tout !
J’avoue avoir été estomaqué lorsque le pseudo officier de santé m’a arraché mon carnet de vaccination des mains pour faire un faux sur un document officiel. Et tout le bureau de douane est complice, chef en tête ! Et à ce jour je n’en reviens toujours pas : du gangstérisme officiel !!
Bien entendu le capitaine Nathaniel Varney Jalieba. Le bon Samaritain au milieu de bandits. Varney, je ne t’oublie pas mon ami !
Cette photo, c’est Amaury ! Une folle nuit, une gueule de bois et une sympathie qui est née. J’ai eu Amaury au téléphone récemment…
La coupole de la basilique de Yamoussoukro. Ma rencontre avec Anne-Marie et la découverte de l’Artemisia.
Ouagadougou, la villa Tess, Cédric de l’ambassade, Issika, de bons souvenirs. J’ai oublié la femme revêche de l’ambassade de France qui a refusé de me recevoir.
La cour royale de Tiébélé. Surprenante.
Les grottes de Nok, impressionnantes.
Cela restera un souvenir mémorable ! « Monsieur le ministre, avez-vous 140 secondes à me consacrer ? » Et lui de se tourner vers son entourage « ça fait combien de minutes, ça ? » Ben, Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances…
J’ai aimé la moue songeuse de ce bambin. Villa Livingstone. 10 jours de paix. Jean-Luc, encore merci ! Brigitte, une pensée amicale pour toi !
La porte du non-retour, dernière étape de la route des esclaves, ému…
A 45 mètres de haut, j’ai été ému aussi, pas de la même façon…
Pour Arnaud, pour une sacrée cuite, (« une » t’es modeste Alain) pour une amitié, pour un accent Africain, pour des moments forts, pour son hospitalité, pour des crises de fou-rire…
Pour le fun, animer le comité de direction, deux semaines de suite d’une société très sérieuse de Cotonou… au second degré, c’est hilarant. Au premier très intéressant. Vraiment ! J’ai eu le sentiment d’être utile. Comme quoi le métier vous rattrape…
Ah, Mafeu ! Une grande Dame. Une belle personne. Une Princesse ! Tu fais partie des gens extraordinaires que je rencontre depuis mon départ. Une richesse intérieure, une expérience d’une telle richesse !
Je termine par Alain, qui est resté en France mais qui, avec une patience et une constance infinies, a toujours répondu présent depuis le début de mon périple.
Toujours disponible, toujours à l’écoute, toujours positif, toujours le mot juste…
C’est lui à qui je raconte en 1er les récits à paraître.
C’est lui qui a insisté pour que je ne traverse pas le Nigeria en voiture.
Lorsque je suis au volant, j’ai l’impression qu’il est assis à côté de moi. Vraiment !
Sauf qu’il ne serait pas content car je ne mets jamais la clim !
***
Choix partiaux, oublis volontaires (j’aurais bien mis 10 fois plus de photos de Mauritanie), oublis involontaires, j’avais envie de citer 10 fois plus de personnes… il fallait trancher…
Que ceux qui n’apparaissent pas ne m’en veuillent pas. Notamment Jeanne à Algesiras, Ali de Rabat, Anne, Zac, Jack, Lars et Cody à Rabat, Younès, Mohamed et Abdou de Casablanca, Harry, David et Elizabeth à Safi, Abdlekédir, Tarik et Ahmed d’Essaouira, Nourdine et Khaled d’Agadir, Mohamed de Gueulmin, Aissam de Laayoune, Elie Martial, Franck, Ahmed, Rachid et Adil de Dakhla, Ursula et Arthur, Martin, Ute et Albert, Sabine et Gérard, René et Dimitri à Dakhla, Himeida au PK 55, Mouadji Sidi, Houdivy, El Bechir, Ahmed El Bechir, Houdeivy Ahmed et Brahim de Nouadhibou, ) Diarra, Abdallah, Sid Ahmed et Ahmed de Akjoujt, Ahmed, Haziz et Khalya d’Atar, Bruno, Jean-Claude, Murielle, Patrick, Christian (choco), Christine, Antoine, Jean-Claude, Delphine et Gilles de l’Africa Race à Atar, Selkou et Abdallah sur la route de Ouadane, Sidi Mohamed et Koriya de Tenorchet, Seif et Barakallah de Chinguetti, Ricardo de Toungad, Smaïl de Saint Louis, Anika et Safi à Gueulack, Ousmane, Djieynaba, Idriss et Fatou de Gueulack, Abdou, Awa, Youssef, Maryam, Emmanuel, Djibril, Lena et Noumé de Louga, Ahmed de Kédougou, Mohamed Malin de Bakia, Rabi et Tanou de Labé, Mathew à Labé, Aïcha près de Kindia, Dominique, Jean-Marie, Ali Sidibé, Kourouma, Salif, Djibril, Cheik Moussa, Boubakar, Pierre Louis et Lami de Conakry, Camara et Therno Barry de Forécariah, Fodé Camara, Alkalysayontouré, Martin, N’Gaye, Jacob, Noël et Emmanuel de Pamelap, Fayçal de Freetown, David, Timobo, Coopel, Kefela, Beranrd, Ibrahim et Mathia de Bô, Zoé, Numeatu et Ramatu, Fayçal et Mohamed Lamin de Freetown, Abraham de Logurton, Gérard, Stevens, Kiriki, Zumana, Claver, Olivier et l’adjudant de Gbinta, Dimitri de Man, Vanessa, Franck, Stéphane, Yao Carmelle, Murielle et Dominique Laëtitia et Julie Amandine de Yamoussoukro, Isaac Agbemodon, à Abidjan, Bruno, Mickaël, Udilon, Jean-Marie, Ouattara, Tembélé Simon et Salif d’Abidjan, Valentine et ses copains à Assinie, les deux Isaac de Kitampo, Mohamed de Tamale, Esaz, Moore, Safi, Moubarik, Issa et Emoussa de Bolgatanga, Salomon près de Yaméou, Cédric, Jean-Baptiste, Eric, à Ouagadougou, Issika, Bernard, Emmanuel et Dieudonné de Ouagadougou, Arnaud de Tiébélé, Laré et Mikabini de Nok, Mathias de Kéré, Damien d’Abomey, Juliette, Innocent, Mathias, Athanase et Abdou Wahab de Cotonou, Ismail et Mohamed à Cotonou, Raphaël de Ganvier, Manon et Armand de Ouidah, Wilfried, Florence, Elie, Hervé, Essie, Amos, Priscille, Maximin, Guy, Alfred, Albert, Mérieux, Nicolas, Angelo, Antoine, Xavier (deux), Arsène, Lucas, Jad, Pierre, Francis et Aurèle, Oscar, Romuald de Cotonou, Sébastien, Quentin, Giscard, Lionel, Buba, Victor, Victorine, Jérôme, David de Douala…
Sans parler de celles et ceux qui sont en France et qui m’aident ou m’ont aidé à leur façon mais efficacement. Dans le désordre : Freddy Christophe et Magali, Erwan, et Nadège, Danielle, Maryse, Maud, Monique, Guillaume, Bernard + Cédric (pour les fameux stylos)
Voici mes coups de cœur au bout de 100 jours.
J’aimerais beaucoup que vous fassiez des commentaires sur ce 100ème récit, et plus généralement, quels récits, quelles photos, quels pays avez-vous préféré ? Quelles impressions vous suggèrent ce blog ?
Rendez-vous au mois de juillet pour le 200ème récit !
A bientôt !!