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Content mais frustré de ces 43 jours sans voiture.
Il faut que j’extirpe ma frustration, mon agacement devant des comportements administratifs…
Il est 19h45 et je prends la route pour Kribi.
Passés les embouteillages de Bassa et Yassa, la route se passe sans problème
22h45 Kribi
Je cherche un hôtel. Ils m’annoncent des prix… d’hôtes de station balnéaire…
Vous me direz c’est normal, c’en est une !
Mais quand même. 41 000 FCFA sans wifi ni eau chaude, faut pas pousser !
Du coup à 23h15, je prends la piste pour Ebolowa.
Au début ça va (voir vidéo en fin de récit)
La forêt est magnifique
Il fait frais (22°) et l’air est rempli de cris divers et variés
Ensuite, ça se corse…
La piste est traversée de nombreux cours d’eau
Que je franchis sur des ponts rudimentaires
Très rudimentaires
De temps en temps, un arbre mort dresse sa silhouette fantomatique
Les phares éclairent brièvement des yeux…
Atmosphère particulière…
J’arrive à Ebolowa à 4h45. J’ai parcouru 177 kilomètres à 32 kilomètres/heure de moyenne.
2 heures de sommeil dans la voiture. Qui a souffert.
Petit-déjeuner réparateur
Et je rencontre le douanier chargé de vérifier que je sors bien du Cameroun. Il m’accompagne dans ma voiture…
On arrive enfin à la douane mon passager et moi
Dès le départ, je lui ai demandé son prénom. Je ne l’ai pas cru. J’ai vu sa carte d’identité. Effectivement.