Nous allons au grand marché de Nouakchott avant de partir. Je ne prends pas de photos, même Abdou n’est pas rassuré…
Nous nous quittons, un peu tristes tous les deux. Grâce à lui j’ai découvert, de l’intérieur, la région d’Atar.
Puis je reprends la route seul. Et là, c’est le début du sport !
La route est remplie de, non pas de nids de poules, la route est parsemée de crevasses !
Vous imaginez, à 80 à l’heure !
Parfois, il n’y a plus de route !
De temps en temps elle rétrécit : cela veut dire que lorsqu’un camion te croise, tu dois aller sur le bas-côté.
QUEL QUE SOIT LE Bas-côté !
J’arrive à Rosso, je transpire à grosses gouttes. C’est vraiment une route piégeuse. Sauf à 50 kilomètres de Rosso où, par miracle, elle devient parfaitement entretenue…
3 heures de perdues à la frontière. 32 ° à l’ombre. Mais il n’y a pas d’ombre. Taxe pour la douane, pour le transitaire, pour la commune, pour la police, pour l’assurance…
Mais j’ai le plaisir de contempler le fleuve Sénégal !
Arrivée à Saint Louis en début de nuit. Et là, je décide de me faire plaisir et je m’offre, luxe absolu, un hôtel à 63 € la nuit !!!
Mais pas n’importe quel hôtel ! L’hôtel de la Poste. Mythique ! Fréquenté par Mermoz, Saint-Exupéry… Saint-Louis était une étape pour l’Aéropostale.
Regardez le plafond, une reproduction d’un écrit de Mermoz !
Et sur les murs, des photos de l’époque de l’Aéropostale
Et même des lettres improbables, mais alors vraiment improbables.
L’entrée du bar
Quant au patio…
Requinqué par une douche chaude et abondante, je décide de prolonger le luxe !
Et je m’offre un restaurant face à la mer avec vue sur le pont Faidherbe :
Avouez qu’il y a pire !!!
Je commence par une orange pressée :
Et ce n’est pas fini : steak de zébu au Roquefort. Avec des frites s’il vous plaît !
Arrosé d’une demi-Guerrouane (vin Marocain)
Et pour parachever le tout, des profiteroles au chocolat…
Je vais bien dormir !
P.S. du lendemain matin : J’ai bien dormi !