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Il existe, au sud de Maputo, une réserve animalière, la réserve spéciale. Pourquoi pas ?
Cela a l’air facile, mais je suis en troisième courte…
Si tu t’arrêtes, tu ne repars plus. Ceci pendant 65 kilomètres.
Un lac
Je traque les oiseaux
Et encore
Et encore
Et toujours
En passant dans un sous-bois, j’ai vu une femelle koudou et son petit. Pas polie du tout, elle n’a pas attendu que je prenne l’appareil photo.
De loin j’avais pris cette branche pour un animal !
Mais non, je suis venu pour voir des éléphants. Voici la plaine des éléphants. Sans éléphants !
Ah si ! Mais vraiment de loin
Je vois vraiment des panneaux rigolos !
Le paysage devient savane
Puis les arbres font leur apparition
Je quitte le parc avec l’impression de m’être fait avoir. 3h30 de piste et pas grand-chose à voir… En revanche, pour les brûlis sur la route du retour…
Tout ça, c’est photographié de la route
Impressionnant
Je reprends le fameux pont
Construit par les Chinois
Pour aller voir la gare ferroviaire, construite par un Français, Gustave EIFFEL ; Eh oui !!
C’est du Eiffel !
Joli, non ?
Et l’intérieur
Les premières locomotives
Fabriquées en Belgique
Puis je retourne au centre Franco Mozambicain. Accueilli très gentiment par Maeva
Je n’ai pas pu résister à la coiffure de Garça
Je fais également la connaissance de Saquia
et celle de Fabien, le secrétaire général
Maeva me trouve un hôtel dans les environs…
J’ai vraiment honte : je n’ai pas trouvé l’hôtel.
Du coup je suis parti vers la frontière
En me farcissant les embouteillages
Au revoir, Maputo…
Près de la frontière je fais le plein (le diesel est moins cher qu’en Afrique du Sud) et je demande au sympathique pompiste Mozambicain un endroit où loger. Réponse stupéfiante :
« Passez la frontière, vous serez plus en sécurité en Afrique du Sud ! »
Je passe donc la frontière.
Le douanier Mozambicain ne veut pas tamponner mon Carnet de Passage en Douane.
Je me fâche tout rouge.
Du coup il pinaille et me demande pourquoi le frigo n’est pas mentionné sur le Carnet.
« C’est pas votre problème. Votre problème c’est d’attester que ma voiture sort du Mozambique, point final ! »
Il signe enfin.
Contrôle de douane. Le douanier veut que je lui donne une bouteille de vin.
« C’est de la corruption ! »
Réponse adorable : « Ne vous inquiétez pas, je ne la boirai pas ici ! »
Il n’a pas quand même pas eu sa bouteille. Non mais !
J’arrive enfin de l’autre côté et je prends la première Guest House venue.
Pas la moins chère. Avec panne d’Internet.
On ne gagne pas à tous les coups…