Deutsch
En me réveillant, la première chose que je vois
La seconde
Et la troisième
Avouez qu’il y a de quoi pour avoir le Kiwi !
(« Avoir le kiwi » est une expression inventée par les élèves de sixième du collège Jules Ferry de Mantes la Jolie lors de mes ennuis avec la douane camerounaise pour me donner le moral et qui veut dire « avoir la pêche »)
J’ai donc le kiwi et je vais traquer les chevaux sauvages !
Pas n’importe lesquels. Les quelque derniers chevaux sauvages capables de vivre dans le désert.
Ils viennent d’où ?
Certains disent que ce sont les lointains descendants de la cavalerie impériale allemande qui a pris une déculottée n 1915 face aux forces Sud-Africaines
D’autres affirment qu’ils sont issus de l’élevage de feu de Monsieur le Baron Hans Heinrich von Wolf. Avec un nom pareil, il n’était pas portugais…
Quoiqu’il en soit ils existent, se sont très bien accoutumés au désert. Ils pissent moins que les chevaux normaux (je vous assure, c’est vrai ! Bien qu’à vrai dire, je ne suis pas allé vérifier moi-même !)
Bon, c’est parti !
Et quand on cherche…
Et pas qu’un…
Avec une robe différente
Même un poulain
Encore plus près
Voici leur environnement
Même si un fonds privé a créé un point d’eau artificiel
C’est émouvant
Et tout à côté du point d’eau, en plein désert, des melons !!! Un spécialiste interrogé m’a conseillé, si je voulais les goûter, de les manger avec beaucoup de sucre…
Et je reprends la route avec ses lignes droites interminables et ses mirages rigolos…
Vraiment interminables les lignes droites…
Je vous assure !
Tiens, que faites-vous là sur la voie de chemin de fer curieuse demoiselle ?
Pourriez-vous montrer votre profil ? Merci
Au revoir charmante compagnie…
Et arrivée à Lüderitz
Mais ceci est une autre histoire…