Une douche ! Une douche bien chaude !! Après une bonne nuit dans un bon lit aux draps propres !!!
Et cette vue des murailles de Safi en prenant mon petit-déjeuner :
Bon d’accord, les murailles, on ne les voit pas bien…
Ancienne cité portugaise, Safi est la capitale de la poterie :
C’est ma 1ère photo en mode panorama, merci encore Erwan !!
J’ai rencontré des Français, Harry David et Elizabeth. Juifs et Marocains, Argentins… Sympas.
Sinon Safi, il n’y a pas grand-chose à en dire. J’ai pris la route pour Essaouira. Des paysages que j’ai aimés.
Guerre des 6 jours (c’est vrai personne n’était né à cette époque. C’est en 67. 1967, n’exagérons pas.
Les Israéliens ont mis une déculottée mémorable aux Arabes.
Du coup ça a été l’union sacrée des pays musulmans contre les Juifs. Même Hassan II a envoyé des soldats.
Comme il était malin, il les a envoyés à pied si bien qu’ils n’avaient pas encore franchi la frontière lorsque la guerre a pris fin.
Mais un sentiment anti-juif chez ce peuple très tolérant était à craindre. Et du coup, Essaouira s’est presque complètement vidée de ses 17 000 juifs (contre 10 000 Musulmans à l’époque)
Essaouira est un bouillon de culture et d’arts, bien sûr ancienne place forte portugaise !
Mais Essaouira c’est avant tout un bouillon d’art :
Avec une spécialité incontournable, le travail du bois de thuya. Voici la boutique d’Abdelkébir :
Les bijoux en argent, présentés dans un très joli cadre :
Pour vous, Mesdames, il y en a pour tous les goûts !
Mais pas seulement. Il y a les tapis :
Sans oublier l’huile d’Argan :
Après avoir vu la photo, la vendeuse me dit : « Vous ne prenez pas les savons ? »
« Et les crèmes ? » Allons-y pour les crèmes !
Il y a les cordonniers, tel Tarik et son sourire :
Les peintres :
Et j’en oublie. Mais Essaouira c’est aussi un grand port de pêche :
Les pêcheurs vendent leur cargaison au chaland :
Et tout ce petit monde va manger dans des gargotes près du port !
Oui je sais la photo est prise d’un peu loin. Mais depuis que j’ai découvert cette fonction sur l’appareil, je ne m’arrête pas !
Juste avant de partir, j’ai rencontré Ahmed. 14 ans de marine marchande et une gentillesse à revendre.
Il m’a fait un cours sur la clémentine et m’a dit qu’il serait dommage, en plein saison, de ne pas boire un tel nectar !
Du coup, j’en ai pris deux ! Un régal.
Puis j’ai pris la route pour Agadir
Vous connaissez les « proverbes » marocains ?
Essaouira = ça ira
Agadir = Rien à dire
Marrakech = Arnakèche !
Sur la route, rencontre avec la Gendarmerie Royale :
Sans rien avoir demandé, ces messieurs m’ont donné un autographe :
Pour les rares personnes qui ne lisent pas l’arabe couramment, je précise qu’il s’agit d’une amende de 150 Dirhams pour excès de vitesse (71 au lieu de 60)
Agadir, rien à dire. 29 février 1960. Tremblement de terre. 15 secondes. 15 000 morts.
A part ça, c’est du tourisme à outrance.
Le chameau a l’air de se faire suer, grave !
Il faisait quand même 21° au mieux de la journée.
J’ai décidé de fêter ça ma contredanse au Scampi, un restaurant hyper sympa avec un patron génial.
Nourdine, c’est son nom m’a fait passer une soirée chaleureuse avec son personnel : Omar en costume, Abdelhadi avec la casquette, Habib qui lève le pouce, Jamân et Brahim le chef.
Je ne vous dis pas le prix tellement il m’a fait un cadeau.
Il y a 6 mois, j’ai changé d’opérateur téléphonique. J’avais sympathisé avec mon interlocuteur et il m’avait donné ses coordonnées à Agadir. Et nous nous sommes rencontrés !!
Employé à un centre d’appel de Bouygues. Salaire : le smic marocain (moins de 250 €) Pas le droit de consulter son téléphone pendant le travail. Au bout de 4 avertissements, tu es viré.
Mais comme le dit Khaled : « Inch Allah ! »